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Domi et la Via Alpina

Domi et la Via Alpina
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20 septembre 2010

Les mots de la fin ....

Difficile de résumer et faire un bilan est inutile!

Alors deux petites phrases pour conclure :

Hier est un souvenir,

Demain est une surprise,

Aujourd'hui est un cadeau ; c'est pour cela qu'on l'appelle "le présent"

et

La gentillesse est le début du bonheur

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20 septembre 2010

Livre de bord : dernier envoi !!!!

Et hop, le dernier livre de bord est retranscrit !!!

Bonne lecture ;-)

23 août :

Derborence, 1455 m, temps gris et quelques gouttes.

Lever à 5h45, petit déjeuner et départ à 6h30 avec Dominique jusque Ardon. Je remets un pied devant l'autre jusqu'à Derborence.

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Environnement enchanteur, milieu très préservé, le lac de Derborence est un lieu magique apparu il y a moins de 300 ans suite à un énorme éboulement des Diablerets. Depuis l'homme essaye de maintenir le lac qui se comble d'alluvions très rapidement.

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(Anima Animus)

24 août :

Pont de Nant, 1253 m, 16h00, temps gris et quelques gouttes.

Départ à 8h30, j'ai dérangé au passages deux salamandres (je crois) amoureuses (c'est sûr).

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Une petite montée de 600 m jusqu'au pas de la Cheville (2038 m) me permet de voir, une première fois, les crêtes de l'Argentine côté sud.

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Un détour par Solalex me donne à revoir le Miroir de l'Argentine où quelques cops et moi avons grimpés la voie normale celle de l'Y. Un beau parcours en balcon me ramène vers la Vare, bergerie refuge à 1756 m tenue par une bretonne. Je m'y suis enfilé deux bolées de cidre, une crêpe montagnarde et une flambée au lombrik (alcool de cidre). Miam ! Il fallait bien que je m'y arrête pour éviter les nuages noirs accrochés au Grand Muveran.

La Vare, un bel endroit où séjourner en bonne ambiance.  Arrivé au Pont de Nant, douche, petite bouteille de blanc à consommer en apéritif et en repas (50 cl seulement !). Ce soir gros banquet à cette auberge avec 30 membres du Lion's Club, prout mon cher. Bien mangé, quelques B.D. et au lit à 9h30.

25 août :

16h00 : cabane du Demescre, 2361 m, soleil.

Il est temps que je rentre : je viens de me rendre compte que j'ai oublié ma lampe frontale à l'auberge du Pont de Nant. Bon tant pis.

Longue journée de 7h30 avec une belle montée de 1350 m jusqu'au col des Martinets et une belle vue sur la vallée du Rhône, les Dents du Midi et Mex.

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Une particularité près du col des Martinets : une grotte qui a été emménagée dans le temps.

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J'avais été accueilli, au début de la V.A., par des scorpions ; ici, en descendant du col, je marche en plein terrain d'exercice de l'armée suisse.

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Heureusement que ce n'est pas la saison ...

Et je revois le Mont Blanc et les Grands Combins.

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La cabane du Demescre a une gestion particulière. N'ayant pas la patente pour servir à manger, il est mis de la nourriture à disposition des clients qui cuisinent eux-mêmes. Je suis curieux de voir ça. Rien de sorcier , un peu d'aide pour ouvrir les boîtes de sauce bolognaise, pour égoutter les pâtes et pour servir à table. Le reste pour d'autres randonneurs.

26 août :

Je zappe : descente de +/- 1250 m à pied, de +/- 750 m en téléphérique, remontée en train jusque Salvan, bonne bouffe, dodo. Le tout sous un soleil et une chaleur torride.

27 août :

17h43, cabane de Susanfe, 2107 m, il pleut ! Il a plu tout la matinée et vu le temps j'ai abandonné l'idée de monter par le col de la Galette. J'ai fait la boucle par Van d'en Haut et arrêt à Salanfe. Bien m'en pris car les chemins étaient faciles (à part  un détour à travers tout suite à une erreur de lecture de carte) et donc j'ai pu marcher sous parapluie. Les pieds ont quand même été trempés.

Je suis arrivé à Susanfe vers 15h30 après être passé le col de Susanfe (2494 m) au sec mais dans le vent. Je craignais la pluie et donc les chutes de pierre. Pas eu de pluie toute l'après-midi. Je craignais le vent au col. Il fut tout à fait raisonnable. Je craignais de glisser sur les schistes du col. il n'en est rien été !

Et puis revoilà Fabienne. Quel plaisir ! Elle me propose une visite guidée des coulisses du refuge : réserve de bois, petite session de fendage (ça se dit ?) de bois, visite du "local" à réfrigérateur installé dans une galerie de l'usine hydroélectrique à une demi heure du refuge. Fabienne ou une de ses aides (un de ses aides) y va tout les jours. Mais comme nous nous sommes fait la réflexion c'est "pas plus mal" que de faire ses courses en ville.

20 septembre 2010

Livre de bord : 15ème envoi

Après la fin des vacances, la rentrée scolaire, quelques soucis à régler et des soucis de connexions ... j'y suis arrivée !!

Voici la suite des aventures de Domi :

15 août :

15h00, Belalp, 2094 m, pluie.

Dimanche en allemand se dit, je crois, Sontag (sonntag pour être précis) à savoir le jour du soleil. Bon il fait jour mais je suis en pleine purée de pois dans les nuages et il pleut par intermittence.

Je dois être honnête : j'ai vu le soleil au moins trois fois cinq minutes ! La météo étant ce qu'elle est, j'ai modifié mon programme en pariant qu'il fasse lumineux et dégagé mardi ou mercredi afin que je puisse admirer die Grosser Aletschgletscher dont je rêve depuis si longtemps.

Lever à 8h00 à Fiesch, train à 9h58 jusqu'à Brig, bus à 11h18 jusque Blatten, à pied sur 760 m de dénivelé jusqu'à Belalp : je n'ai pas lésiné sur les moyens.

Entre deux (?) nuages, j'ai pu voir la vallée de Brig, ce doit être grandiose lorsque c'est dégagé ...

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Mon programme tourne autour du glacier d'Aletsch jusque jeudi, après quoi je rendrai visite à Dominique mon accompagnateur suisse du mois de juin.

16 août :

9h00 : prêt à partir mais rien ne me pousse à sortir dans cette purée de pois. Il ne pleut pas de trop ... La météo prévoit une journée bouchée et mardi-mercredi des éclaircies. Qui marchera, verra !

15h15 : à l'abri depuis deux heures à Riederfurka (2065 m) dans les nuages et la pluie. Pour avoir un peu de chance de visibilité, une seule solution : descendre sous les nuages vers 1800 m.

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Je dois être honnête, je n'ai pas essayé de monter au-dessus de 3000 m où, d'après les caméras en ligne, on pouvait vers 9h00 espérer voir des coins de ciel bleu. Même pas pensé à monter !!!!

Moi je l'ai vu : le glacier d'Aletsch, enfin sa longue terminale et ses beaux rochers rabotés.

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J'ai vraiment joué au touriste en passant par Gletschertor (1700 m) et le Hongebrücke, Silversand et la belle forêt d'Aletschwald.

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Que voulez-vous faire d'autre que du tourisme par un temps pareil ? Et demain, je continue un peu au soleil j'espère.

17 août :

19h20, FiescheralpFiescheralp, 2210 m. Dans les nuages, il n'a pas plu. J'ai même vu plein de montagnes. Bon il a fallu commencer par monter au-dessus des nuages et dans la neige !

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Et revoilà le glacier d'Aletsch ...

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Je me suis retrouvé au sommet du Eggishorn à 2926 m après vingt minutes de marche depuis le téléphérique ... Une bonne journée bien remplie !

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18 août :

17h48, MärjelastubeMärjelastube, 2357 m, il repleut !!!

"J'ai même mis les pieds sur le glacier"

Mauvaise nuit, encore réveillé à 1h00 du matin, lever à 9h00, service hôtelier à Fiescheralp, petit-déjeuner en buffet, c'est ce que je préfère : tu peux en prendre et en reprendre.

Le temps est dégagé, les 3000 sont libres, les 4000 sont chapeautés par les nuages (du côté Cervin ...). Je consacre la journée au glacier d'Aletsch, avec des chemins faciles donnant des vues superbes sur le glacier.

Bon je n'irai pas à la Konkordiahütte, il faut laisser des rêves pour plus tard. Mais surtout c'est un parcours à faire pas seul !

J'ai quand même réussi à avoir une place dans la Märjelastube qui est fort convoitée et pas trop grande.

Donc j'ai fais deux, trois photos de glacier de loin et de près :

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Alleï, demain je quitte ce grandiose glacier pour redescendre en vallée et passer 2-3 jours avec Dominique et Joanne du côté de Sion. En attendant, je "fête" cela avec un demi-litre de fendant de la Cave du Paradis de Sierre entouré de germanophones ...

Rien à lire, vivement le repas et puis dodo.

En attendant, je vous livre quelques réflexions (négatives) sur cette superbe région. J'ai pris le chemin de Belalp vers Riederfurka. Si j'ai bien compris une partie est classée "Patrimoine Unesco" et l'autre partie c'est le pont suspendu "Hongebrücke", belle réalisation. MAIS tout est en allemand, rien ou très peu en anglais et en français. Bon d'accord, je ne suis pas le nombril du monde mais, pour une région si remarquable, cela manque terriblement de communication.

19 août :

18h30, Fiesch, soleil.

De retour à la maison d'hôte Haus Boniface, j'ai quitté les balcons du glacier d'Aletsch non sans avoir encore pris quelques photos avec la complicité de l'aide-gardienl'aide-gardien du refuge, dont je n'ai même pas demandé le nom malgré un bon moment passé devant cet énorme glacier.

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Le détour en descendant par la Burghütte (1751 m), ou Konrad le gardien officie, vaut la peine. Le glacier Fieschergletscher long de près de 12 km est impressionnant tout en étant plus encaissé et moins touristique.

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Donc me revoici en vallée avec un avant-goût de retour, l'idée fait doucement son chemin avec les pas moins assurés. Est-ce la fatigue ou les bottines usées ?

27 août 2010

Livre de bord : 14ème envoi

12 août :

16h10, Caponna Basodino (CAS), 1856 m, nuages et pluie.

Hier, mercredi, j'ai pris train et bus pour me transférer dans le Val Bavona en sautant les étapes de la cabane d'Efra, de Sogno et de Proto Sornico.

Aujourd'hui, "grosse étape" : à pied de Bignasco à San Carlo pendant 3h30 et puis en téléphérique sur 800 m de dénivelé. Arrivé à 15h00, sieste jusque 16h00. J'ai évité les grosses pluies mais j'ai quand même profité du parapluie que Sergio m'a donné.

Le moral et le physique ne sont pas dans les meilleurs conditions. L'un influençant l'autre et vice versa. D'ailleurs pas une seule photo aujourd'hui.

Le Tessin me laissera un souvenir mitigé. Il faudrait y revenir avec un autre équipement (tente) et d'autres informations (refuges p.e.), afin de mieux découper les étapes trop longues et trop raides. Il y a moyen de traverser cette région autrement qu'en suivant les conseils de la Via Alpina.

Demain, si la météo le permet, je passe en Italie pour une nuit et puis retour en Suisse et le Valais.

13 août :

14h00, Capanna Corno-Gries (CAS), 2330 m, nuagessss, soleil, pluie.

J'ai suivi les conseils de deux randonneuses hollandaises en faisant un petit crochet par la cabane Corno-Gries car on y mange super bien. Je verrai ce soir

http://www.sac-cas.ch/Capanna-Corno-Gries.1517.0.html?&L=1

En plus ce n'est pas vraiment un détour car la journée de demain sera d'autant plus courte (4h jusqu'à Ulrichen).

J'ai revu mon programme d'août et septembre, en me focalisant sur quelques endroits que je voudrais voir et quelques personnes que je voudrais retrouver. Dans le désordre, cela donne : le glacier d'Aletsch, les Diablerets, le Miroir de l'Argentine, Dominique (le suisse qui m'a accompagné en juin), Susanfe, Patrick avec le tour du Viso, Nadette et Claude à Buffère et les vendanges possibles en Bourgogne. La Via Alpina me servira de lien entre tous ces projets, sauf pour la Bourgogne bien entendu ...

21 août 2010

Livre de bord : 13ème envoi

Pour les photos, il faudra encore un peu attendre car je ne les ai pas encore reçues.

6 Août :

18h45, Isola (Italia), 1265 m.

Après une semaine familiale, je me retrouve à pied d'oeuvre pour la deuxième partie de mon parcours : la Suisse.

J'ai déjà été accueilli par des sifflements de marmottes. Par contre, les gens parlent italien et allemand, c'est tout. Céline et Fred m'ont amené en voiture et sont repartis depuis une demi heure. C'est un peu dur (style angoissant). Mais pas de problème, il suffit de penser à la journée de demain :1100 m de dénivelé et +/- 6 heures de marche, ça m'occupera l'esprit. Surtout que je n'ai pas encore de logement et que j'ai gardé l'option MUL (sans bivouac). Suspens ...

7 août :

17h30, Mesocco (Suisse), 790 m, soleil.

Je suis bien installé dans une nouvelle maison bed and breakfast à Mesocco. Nouveau B&B mais ancienne maison ouverte depuis Pâques 2010.

A Pian San Giacomo, je n'ai rien trouvé comme logement. Y en a-t-il vraiment ? Finalement la soirée à Isola s'est mieux déroulée que craint car j'ai été accueilli à la table d'un groupe de randonneurs suisses germanophones. Comme j'étais à côté d'Elisabeth (épouse du "chef" de ce groupe) qui parle bien français, j'ai passé une agréable soirée. A recommander : La Locanda Cardinnello, tenue par Martino à Isola.

http://www.via-alpina.orgwww.via-alpina.org/fr/point/1277

La montée vers le Passo di Baldiscio (2350 m) est belle et variée : route, sentier, alpages, lacs, sommets enneigés.

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Il a neigé au dessus de 2600 m. Quelques animaux pas sauvages croisés : chevaux et chèvres.

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Mais que la descente jusqu'à Mesocco est casse-couilles. Faute de c ... j'ai quand même dû désinfecter une bonne éraflure au coude droit.

Toute cette partie de la Suisse est traversée de vallées orientées sud-nord. Et moi je vais d'est en ouest avec à chaque fois de beaux dénivelés tant positif que négatif. J'suis tout de suite remis dans le bain ...

8 août :

15h45, Rossa, 1065 m, soleil et petits nuages.

Quelle région, quelle journée, quelle ... je vous jure que c'est pas de la tarte. Sauf si c'est moi qui n'est pas encore "dans le bain".

Région sauvage avec des vallées vachement encaissées, il n'y a pas eu beaucoup de glaciers pour les éroder en U. Tout est en V avec des pentes raides. Les gens du coin ont un bon mot pour qualifier les pentes : "bruto". Y a pas meilleur mot !! (Pour info "bruto" (italien) veut dire "vilain" !!! ).

Donc réveillé à 7h15, petit déjeuner copieux à 7h30 (encore une adresse à retenir, la seule du coin) chez Alvoro Walzer : "Garni Cà di Sopra" à Mesocco (http://www.garni-bb.chwww.garni-bb.ch/index_it.html), départ à 8h05, col de Trescolmen (2161 m) atteint à 11h45, dénivelé de + 1400 m, pique-nique au col, arrivée à Rossa à 15h30, dénivelé de - 1100 m.

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9 août :

16h00, Caponna Cava UTOE, 2066 m, soleil, petit nuage.

Comme on dit : voilà une bonne journée ! Si je commence à marcher aussi longtemps que si j'avais travaillé ce jour d'horaire d'été, où vais-je ? Où vais-je demain : à Biasca ! Car  aujourd'hui, je ne bouge plus. De toute façon, j'ai une bière à boire ...

Parti à 7h45, j'ai bien rempli la journée sans suivre la V.A.. J'ai préféré monter directement au Passo Giümela (2117 m). Quand je dis directement, c'était vraiment raide (sans être "bruto"). D'abord un chemin tracé sur la carte mais pas utilisé dans un environnement sauvage et boisé.

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Ensuite il y aurait dû y avoir un chemin que je n'ai pas trouvé donc ce fut à travers tout sans risque de me perdre puisqu'il suffisait de monter tout droit pour retrouver une bergerie d'alpage (1804 m).

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Enfin le col "frontière" entre les Grisons et le Tessin.

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Une belle descente jusqu'à 1216 m et zou la petite dernière montée de 800m jusqu'à la cabane.

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10 août :

Biasca (300 m !!!), soleil et quelques nuages.

Too much is te veel. Trop c'est trop ! Me voilà presque "tomber" à l'altitude de Bruxelles. Si vous cherchez une région pour vous entraîner en montagne : le Tessin suisse à traverser d'est en ouest.

Moi je jette l'éponge et demain je saute quelques étapes en train et bus jusqu'à Bignasco. Fatigue (même pas l'excuse de blessure !), marre des longues descentes, je m'ennuie un peu à toujours de voir faire attention où mettre les pieds dans toutes ces raides descentes.

Aujourd'hui, dénivelé négatif de 1900 m !!

Autre chose : j'aime de moins en moins les chats ! Hier, il y en a un qui a attrapé une libellule et l'a trucidée ! Quelle merveille de la nature les libellules capables de vol stationnaire, de changements de direction brusques, ... (bon d'accord elles sont aussi de redoutables carnassiers)

Bon j'arrête de râler ( pour aujourd'hui).

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18 août 2010

Intermède familliale ....

Du lundi 2 août au vendredi 6 août, Domi a retrouvé sa petite famille dans le camping de Covelo au bord du lac D'iseo.

Retrouvailles avec sa petite fillote ... Elle a beaucoup changé mais Tiziana se demande qui est ce barbu qui la regarde en souriant !!!

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Tous au travail !!! Enfin, une qui fait la sieste et Domi qui fait bosser Matteo ;-)

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C'était très agréable de le revoir, bonne continuation sur ta Vida Vita Via Alpina !!!!

18 août 2010

Livre de bord : 12ème envoi (livraison en main propre !)

24 juillet :

12h05, Le Buet (près de Vallorcine).

Une journée de repos et de séchage des bottines qui ont été trempées et transformées en baignoire durant toute la journée de vendredi. JeanLou s'en est allé après cette bonne semaine autour des Dents du Midi. Semaine bien remplie de marches, de sommets, de cols, de rencontres, de papotes. Bon intermède avant de reprendre demain ma Vita Alpina (et non Vida Alpina comme écrit précédemment). Au programme, les balcons au-dessus de la vallée de Chamonix, le Haut Giffre et retour en Suisse à Martigny samedi prochain. J'ai rendez-vous avec mes filles lundi 12 août en matinée.

Lors de la semaine passée, j'ai testé une marche avec des chaussures de trail basses-tiges. Elles me serrent trop les orteils dans les descentes donc je ne les ai pas gardées. J'ai aussi opté pour une version M.U.L. (marcheur ultra léger) sans bivouac. Difficile de faire plus léger, mais je ne sais pas combien de kilos cela fait (aux alentours de 10kg). Je continue cette formule la semaine prochaine. Ainsi j'ai viré un sur-pantalon (le pantalon sèche suffisamment vite), un troisième caleçon, un troisième t-shirt, un deuxième short, le cerf-volant et tout le matériel de bivouac.

http://www.voyagerultraleger.com/Documents/CommentArriverAVoyagerUltraLeger.pdf

http://www.randonner-leger.org/01/concept.php

25 juillet :

16h30, chalet du Lac Blanc, 2531 m.

Petite étape de +/- 3h30 avec +/- 1200 m de dénivelée. Petite mais grandiose par le paysage sur l'Aiguille Blanche, les Drus, la Mer de Glace et la Dent du Géant, l'Aiguille du Midi, le Glacier des Bossons et le Mont Blanc .

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26 juillet :

14h50, refuge de Moëde-AnterneMoëde-Anterne, 2000 m.

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Temps couvert, tendance à la pluie. Je tourne doucement le dos au Mont Blanc mais je ne perds pas mes habitudes : petit détour par le Lac Cornu me permet d'éviter le Brévend et ses randonneurs.

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Bon le chemin n'est pas bien tracé pour retrouver le GRS et la Via Alpina mais je n'ai pas dû déscalader (???). Même si j'ai eu des rhododendrons jusqu'à la taille avec mes pieds à peine au sol.

Perspective inhabituelle avec les Mont Maudit, du Tacul et Blanc.

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28 juillet :

14h45, refuge de Bostan-TornayBostan-Tornay, 1763 m.

Parcours très intéressant depuis Salvagny à part les anciennes Gorges de Tines même qu'il tombera peut-être quelques gouttes de pluie ce soir.

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En attendant, c'est une pleine bouteille de cidre bio de pommes savoyardes qui va couler dans mon gosier cette après-midi. En plus, il y a des bd..

Je remarque que je n'ai pas raconté la journée de mardi (27 juillet). Parti à 7h45 avec le ciel qui se dégage, ce seront les dernières vues du Mont Blanc avant longtemps.

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Il ne fait pas chaud ce matin, limite t-shirt à longues manches et gants légers mais ça passe. Quelques chamois nous saluent du côté du beau lac d'Anterne.

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Je dis nous car j'accompagne pour 2-3 heures deux norvégiennes et un nord-irlandais. Do you speak english ?

Les rochers de Fiz sont dans les nuages.

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Dommage, ça a l'air grandiose. Même sous la brume, le plateau d'Anterne est beau.

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Ce mercredi matin (28 juillet), j'ai reçu un sms de Pelo. Il se trouve avec toute sa famille en Vallée de Clarée avec un âne. Faute d'âne, j'ai opté pour la formule M.U.L. depuis que j'ai pu fourguer un maximum de matériel à JeanLou. Il ne faut pas vous faire un dessin : je suis convaincu par cette option. Il me restera à choisir pour le mois d'août quelle tendance prendre. En effet, j'aurai probablement l'occasion de rencontrer Geoffroy qui campe sur la V.A. avec toute sa famille. Donc une tente serait nécessaire mais c'est tellement agréable de marcher léger. Qui vivra, verra !!!

29 juillet :

15h21, cantine des Dents Blanches, 1500 m.

Il plout. Je sis à l'abri mais j'ai quand même été mouillé pour venir. Pourtant j'ai bien essayé de passer entre les gouttes (et les éclairs). La météo prévoyait une amélioration du temps au fur et à mesure de la journée donc je suis parti tard (10h45). Pas grave puisque l'étape était courte (bonne inspiration). A midi au col de Boston (2290 m), bien. Hésitations : pique-nique dans la cabane du col ou pas ?

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Je continue, à 12h30, le(s) orage(s) me rattrape(nt). Merci pour le passage des Chaînes du Pas de la Bide. Bref, beaucoup de bruit de tonnerre mais pas d'éclair, je suis déjà suffisamment descendu. Les orages sont à gauche, derrière mais pas au-dessus de moi. Ça mouille quand même ! L'accueil à la cantine est très agréable. Alors après une croûte au fromage et une douche chaude, tout va bien. J'espère que le temps sera meilleur demain pour remonter au refuge de Susanfe et revoir Fabienne (...) et après-demain pour passer le col de Susanfe et rejoindre Martigny, lieu de rendez-vous avec Virginie, Sergio, Matteo et Tiziana lundi.

Il y avait trop longtemps que je n'avais été distrait. Départ à 9h30 de la cantine des Dents Blanches, à 11h je me rends compte, grâce à une petite averse providentielle, que je me suis trompé de veste. Si j'vous jure ! Retour à Barmes à 12h00. Il me reste à attendre Walter et Sandra qui seront de retour en fin de journée avec ma veste. Surtout que c'était la veste de Lulu et qu'elle est de meilleur qualité que celle de Walter.

Walter et Sandra sont deux allemands que j'ai retrouvé par trois occasions sur le GRS depuis le refuge de Moëde Anterne. Hier soir, nous avons joué au Scrabble multilanguagemultilanguage allemand et français. Intéressant.

Barmes est un endroit très agréable, surtout la cantine des Dents Blanches où officient les fées de Barmes comme je les ai surnommées. Est-ce pour cela que je fus distrait, à force de baratin ? Là dessus je rate ma nuité à Susanfe dont je me faisais une joie. "On est jamais déçu que par ce que l'on croit ou ce que l'on espère" (l'ai-je déjà placée celle-là ?).

31 juillet :

19h00, les Marécottes, soleil.

Journée bien remplie depuis 8h10 jusque 18h00. Pleine de diversité. De la marche par Barnavau, le pas d'Encel (de bas en haut, cette fois), le refuge de Susanfe, son col, le lac de Susanfe, Van d'en Haut, Van d'en Bas, Salvon, les Marécottes.

Des rencontres : au revoir à Walter et Sandra, bonjour à Fabienne, la gardienne de Susanfe, des suisses anonymes qui m'ont aidé à trouver un logement de dernière minute. Bien je ne savais pas que demain, c'est la fête nationale suisse, le 1er août.

Dents du Midi inaccessible à cause de la neige tombée dans la nuit de jeudi à vendredi.

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1er août :

Rendez-vous avancé à 14h30 avec Virginie, Sergio, Matteo et Tiziana à la gare de Martigny.

15 août 2010

Livre de bord : 11ème envoi

Et voilà, nous sommes rentrés de vacances ! Heureux de retrouver la pluie ;-)

Je vais essayer de rattraper le retard dans la retranscription des news de Domi.

Comme les photos mettent du temps à télécharger, je vous mets d'abord le texte et les photos suivront ...

9 juillet :

17h28, Hôtel des Alpes, 1249 m (au moins 1255 m dans la chambre ...). Temps ensoleillé, ciel de plus en plus blanc, peut-être à cause de l'humidité dans les basses couches ? Voilà ce que c'est de se "promener" à basse altitude ! Je suis même descendu à 777 m (presque la Belgique caniculaire).

Bon je ne vais pas me plaindre, l'hôtel est super : chambre seul avec wc et douche pour 42 € la demi-pension et 48 € la pension complète. J'ai décidé de prendre un vrai jour de repos demain. Pas un jour ou je vais faire un petit tour du genre de hier au bivouac de la Grande Rousse, non ! Un vrai jour sans marcher (si c'est possible !!!).

La journée d'aujourd'hui (vendredi) a tenu ses promesses : de longueur, de dénivelé négatif (+/- 1000 m), de la montée (+/- 490 m) dans des sentiers pleins de ronces. Mais cerises sur le gâteau : 1) un "arbre" enneigé de cocons de bestioles (lesquelles ? bonne question);

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2) un très beau papillon dont le nom m'échappe (qui l'eut cru). Sinon qu'en anglais ça se dit "butterfly" selon un italien passant par là;

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3) le Mont Blanc vu pour la première fois à 13h31 car, dans les semaines précédentes, les occasions s'étaient soldées par des échecs à cause des nuages (en particulier au sommet du Thabor). Quel spectacle, ce massif qui barre la vallée d'Aosta avec ses versants Est.

10 juillet : REPOS.

11 juillet :

15h45, Hôtel Suisse à St-Rhémy, 1620 m.

Avec le temps orageux, on ne sait pas quand ça va commencer ! Donc lever à 6h25, petit-déjeuner et départ à 7h15. La montée au col Citrin propose 1230 m de dénivelé. J'en dispose à 11h30.

En passant à Jorençon, à la trattoria "Lo grand baöu", je d'un café ristreto et d'un pique-nique pour 4.50 €. Ce sera un panino jambon. Partout, dans ce coin d'Italie, des traces francophones marquent l'ancienne appartenance à la Savoie et à l'occitanie.

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A propos de sous, je sens que j'approche de la Suisse. Ici à l'"Hôtel Suisse", qui porte bien son nom, la demi-pension est à 70 €. Bon d'accord, j'ai pas cherché ailleurs. Promis, je ferai attention les prochains jours.

12 juillet :

Je résume : montée au col du Grand Saint-Bernard, 2469 m en matinée. Alors, soit j'étais pas réveillé, soit les indications étaient foireuses mais je me suis gouré de chemin. Un peu d'"à travers tout" et une demi-heure après je récupère le bon chemin. J'ai tendance à croire que les tracés italiens sont quelque peu insuffisants. Bon sans prétention ....

A midi, je suis à l'hospice (du Grand St Bernard), le temps d'alléger mon sac et je pars en mini-trip à la Pointe de Drôme (2950 m). C'est un circuit un peu engagé avec passages ferrés (style via ferrata avec échelons et câbles). Cela aurait encore plus valu la peine si le ciel avait été propre.

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J'eus vu le Mont Blanc. Mais voilà, il était rempli de crème chantilly.

Bon je passe sur l'ambiance "hospice", Un peu ça va ...

13 juillet :

16h05, cabane "La Trisette" 2000 et 5 m.

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Petit endroit sympathique en alpage, seize places pour dormir, autant réserver. Ce soir nous sommes 6 seulement. Dont 5 belges (je vous jure !) et ce sera fondue (miam). Le chemin pour y arriver n'est pas sur la Via Alpina (encore un petit détour !). Il est du style montagne : trois cols à passer (max 2752 m) et balisage obligatoire pour ne pas se perdre (cette fois ça a été, merci).

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Vues superbes sur le massif du Mont Blanc (celui-ci dans les nuages) : je crois avoir reconnu l'Aiguilles d'Argentières, le Mont Dolent, les Grandes Jorasses et l'arête de Peuterey. Souvenir de mon demi-tour du Mont Blanc de quand j'étais jeune...

14 juillet :

17h16, Relais de l'Arpette, 1627 m. Grand beau temps chaud. Que c'est triste de quitter la cabane de Trisette sans avoir revu Marion, la gardienne-bergèregardienne-bergère.

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Gardienne de la cabane aidée de trois jeunes filles (une hollandaise et deux suisses-allemandessuisses-allemandes), bergère de 120 génisses sur l'alpage autour de la cabane. J'aurais aimé "tailler une bavette" (au figuré bien sûre, pas dans une vache ...) et connaître un peu son parcours car en plus elle est belge des cantons germanophones. Finalement hier soir, nous étions 11 belges : 2 familles et moi.

Je suis parti à 8h15 en me retournant encore une fois.

Petite étape à Orsières où il n'y avait pas de logement dans mes prix. Montée rapide à Champex (en bus !!!), divers achats, contact internet, diverses réservations pour la semaine prochaine. Je quitte rapidement la ville pour entrer dans le vallon de l'Arpette où je fais halte.

15 juillet :

Gîte "La Gardienne" à Trient, 1283 m. Lever à 6h30, il y avait longtemps. Départ à 7h00. malgré ce départ "tôdif" (ça ne se dit pas, je sais mais c'était tôt et pas tardif), il y a du monde. C'est normal, je suis sur le TMB (Tour du Mont Blanc). En dortoir, j'avais trois espagnols. Au souper, j'ai fait connaissance avec Philippe un lyonnais. Lui aussi sur le TMB en bivouac-refugebivouac-refuge selon les étapes.

Le but de la journée est la fenêtre d'Arpette, variant du TMB. J'avais, à l'époque (+/- 25/30 ans de cela), repéré cette brèche dans la montagne. Voilà, j'ai fait ce col à 2665 m, dénivelé de 1000 m (960 m exactement) en 3 heures. Descente en deux heures jusqu'au Chalet du Glacier (1583 m) pil-poil à midi pour le pique-nique à la buvette (et une bière !). Située au pied du glacier du Trient, cette halte est très touristique car facilement accessible par la bisse depuis le col de la Forchaz. Touristes et marcheurs s'y côtoient allègrement. J'y passerai presque une heure et demi en compagnie de Philippe et Julien. Julien fait une partie du GRS entre Briançon et le Léman. Cela fait 11 jours qu'il est parti en autonomie complète.

La montée s'est faite dans les brumes matinales au travers desquelles apparaissent quelques pans de neige fantomatique.

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Le soleil et la fenêtre d'Arpette auront joués à cache)cache avec les randonneurs du coin.

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Autre versant vers l'ouest, le glacier de Trient se laisse admirer jusqu'à mon étape à Trient.

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A Trient, après une rapide installation, je me retrouve au café du coin pour glaner quelques renseignements pour le logement de demain au lac d'Emosson qui n'est pas non plus sur la Via Alpina. En fait, je ne reprendrai la VA qu'après le séjour de JeanLou !

Le soir au gîte "La Gardienne", repas style table d'hôte, le record de nationalités différentes a été battu. Des "banales" : un belge, deux français (Lyon et Paris), deux hollandaises, deux allemands et des moins courant : trois russes et deux israéliens. Un lointain : Nouvelle Zélande. L'anglais permet de faire causette et le mari de la patronne parlant français, anglais et allemand, tout se passe très bien.

16 juillet :

Gîte du Barrage d'Emosson, 15h52, soleil et nuages.

Pas des plus agréables le transfert Trient-FinhautTrient-Finhaut mais quand il faut faire des provisions (fr suisses, pique-nique,...).

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Je quitte Finhaut et très vite dans la montée apparaît le Mont Blanc qui ne me quittera plus jusqu'au barrage d'Emosson.

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Avant la construction du barrage, il y avait une montagne découpée pour les besoins de la cause.

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La vue est très belle depuis le dortoir du gîte.

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17 juillet :

Journée sans gros sac, escursion-visiteescursion-visite traces de dinosaures.

Tour effectué : Barrage d'Emosson (1960 m, 8h40), chalets de Loriaz (2020 m, 10h00), col de la Terasse (2648 m, 12h00), traces de dinosaures, refuge du Vieux Emosson (2180 m, 13h40), Barrage d'Emosson (16h00).

Du sport avec quelques pas de via ferrata, des rencontres avec un couple qui hésitait à monter au col de la Terrasse, un peu de papotes, du culturel avec les traces de dinosaures, une visite de refuge, que demander de plus ? Si : l'évolution météorologique : grand beau temps à 7h46 avec le Mont Blanc déjà coiffé, dégradation régulière avec averse orageuse à 13h00, demain il devrait faire grand beau d'après la gardienne du refuge du Vieux Emosson (je m'inscris !).

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La montée au col s'est faite sans visibilité mais du côté ouest on a trouvé le soleil.

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Le couple sympa continue vers le col des Corbeaux.

Je trouve grâce aux indications d'autres promeneurs les traces de plage et de dinosaures.

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Retour par le refuge du Vieux Emosson avec le mauvais temps aux fesses.

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Descente par la gorge de la Vandale.

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18 juillet :

Barrage de Salanfe, 1880 m, temps superbe.

Après les gros orages de hier soir, le réveil à 6h15 est radieux.

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Une journée à s'en mettre plein les mirettes s'annoncent même si le départ se fait par un tunnel.

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Le but de la journée est le barrage de Salanfe par le col de Barberine (2481 m) et le col d'Emaney où les nuages matinaux jouent à cache-cache avec le paysage.

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Un petit détour par le sommet du Luisin (2786 m) me permet d'admirer une grosse partie du sud de la Suisse depuis les dents de Morches jusqu'aux Aiguilles Rouges et le Mont Blanc. Une vue superbe sur la vallée du Rhône vers sa source avec les sommets bordant le glacier d'Aletschd'Aletsch (où je me retrouverai au mois d'août). Aussi vue sur le Cervin et les grands Combins. Géant. Demain JeanLou me rejoint. Je mets la Via Alpina entre parenthèses pour continuer ma Vida Alpina avec le tours des Dents du Midi pendant toute la semaine. Rendez-vous le dimanche 25 juillet au Chalet du lac Blanc en France au-dessus d'Argentière.

Des gens rencontrés autour des Dents du Midi :

Fabienne, gardienne au refuge CAS de Susanfe et Elsa, son aide.

Aboud et Suzanne, respectivement virtuose pianiste et future diva violoncelliste.

Anfré et Ludovic, père et fils.

Sandrine et Jean qui nous ont initié au "Yass" jeu de cartes national suisse.

Nous avons joué au rikiki au col d'Anthème avec Aboud, Suzanne, André et Ludovic.

30 juillet 2010

Dernières Nouvelles

Hello à toutes et tous,

Ayant reçu les derniers récits que ce jeudi 29 juillet et devant préparer nos vacances, je n'ai pas eu le temps de retranscrire son carnet de bord.

Demain, Matteo, Tiziana, Sergio et moi-même prenons la route en mobilhome pour l'Italie (ah oui, j'oubliais nos deux chiens !). Au passage, nous prendrons Domi à la gare de Martigny en Suisse. Il passera quelques jours avec nous au lac D'Iseo. Ce sera l'occasion de fêter l'anniversaire de ma petite soeur : Céline !!!, qui nous rejoint au lac avec Fred et leurs deux chiens.

Vous aurez des nouvelles de Domi après le 16 août.

A bientôt

Virginie ;-)

13 juillet 2010

Livre de bord : 10ème envoi

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6 juillet :

14h53, refuge de l'Archeboc, soleil.

Pschiit, la canette de bière est ouverte, où est le temps du pastis ? Mais pas de regret à 2029 m d'altitude, après une étape facile, être attablé au soleil n'est pas trop pénible.

Départ à 8h40 du Chenal, passé au village du Monal à 9h19, Sur le chemin quelqu'un m'a décoré mes bottines de coeur jaune, une dernière vue sur le Mont Pourri et hop je me tourne vers le vallon de Mercuel. Je pensais faire une petite balade mais non je vais glander cet après-midi.

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Lecture d'un polar " Les Morsures de l'Ombre " de Karine Giebel et vue de loin d'un sauvetage en hélicoptère d'une dame avec fracture de la cheville sur chemin de randonnée. Comme quoi, il faut rester prudent.

22h20, je termine le livre et je l'abandonne dans ce refuge. Je l'avais "kidnappé" au refuge de la Femma. Cela fait le troisième livre qui voyage de refuge en refuge.

7 juillet :

17h19, Auberge de la Grande Sassière (1620 m) à Valgrisenche. Il fait un bleu azur sans un pêt de nuage depuis ce matin. Il fait moins chaud qu'en Belgique !!

Départ 8h40, arrivée au col du Mont (2636 m) à 10h18, ce col n'est pas trop exigu et une bonne brise souffle : je déballe ma voile-cerf-volant et je m'octroie une demi heure de "vol" et de plaisir. Heureusement, car peu de temps après, sans carte détaillée, je me trompe de chemin ce qui me donne quelques kilomètres sur route goudronnée. Grrrrr ... Ce n'était pas un détour mais c'était tout à fait désagréable !

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En descendant, j'admire les impressionnants glaciers qui tombent des sommets de la Grande Rousse (+/- 3600 m).

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A Valgrisenche, j'achète deux cartes qui me manquent pour rejoindre le col du Grand Saint-Bernard et la Suisse, le tout en deux étapes.

8 juillet :

16h45, Valgrisenche (toujours !). Beaucoup de cirrus dans le ciel (aille, aille, aille).

Quand je n'ai pas de carte, je me paume sur les routes goudronnées; mais quand j'en ai une, je me retrouve dans des petits coins perdus. On pourrait intitulé la journée "Les Dessous de la Grande Rousse". Tout un programme !

Pour découvrir ces joyaux, il vous faut d'abord recevoir la bénédiction du peuple et du représentant de Dieu.

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Ensuite si vous êtes digne, vous pouvez vous en approcher.

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Bien sûre un petit film (ou deux) vous en dirait plus long mais pour cela il faudra attendre mon retour ...

On croit avoir tout vu, mais plus on se rapproche plus les détails de la belle se précisent.

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Et c'est quand vous vous retrouvez dans le saint des seins (??) que vous vous rendez compte que la belle est partie non sans laisser un souvenir paillard.

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Héhééé, voilà une manière de raconter ma montée au bivouac.

Ravelli situé à 2860 m sous les sommets de la "Grande Rousse" nord et sud à 3607 m et 3575 m d'altitude.

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NON, je n'ai pas été voir si une trace ou l'autre me permettait de savoir si "Claudia" était rousse ou pas. Un petit mot à côté de son string indiquait son nom, celui de son compagnon et la date de leur visite. Mais j'ai oublié le reste ...

Quelle journée !

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